Comment la crise freine les trajectoires éducatives et personnelles d’une génération de jeunes haïtiens

Depuis l’assassinat du président Jovenel Moise en juillet 2021, la situation sécuritaire et économique d’Haïti ne cesse de se détériorer. Les gangs criminels étendent leur emprise non seulement sur la zone métropolitaine de Port-au-Prince, mais aussi dans d’autres départements tels que l’Artibonite et le Centre. Cette double crise, sécuritaire et économique, n’a pas seulement vidé les rues, provoqué des millions de déplacés internes et paralysé les institutions. Elle a suspendu l’avenir de toute une génération de jeunes haïtiens.

Mackly Ford CENOR
14 août 2025 — Lecture : 4 min.

Sous la menace constante des groupes criminels qui terrorisent la population haïtienne, de nombreuses écoles et universités ont dû fermer leurs portes. Selon un rapport de l’Union de parents progressistes haïtiens (Upeh) publié en mai 2025, durant l’année académique 2024 – 2025, 347 écoles privées et 51 établissements publics ont été contraints « de suspendre leurs activités » dans la zone métropolita

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