L’alcool et la peur : tout ce qu’il nous reste à Port-au-Prince et ses environs

Selon les derniers rapports publiés par des organisations internationales ainsi que par des ONG nationales et internationales sur Haïti, environ 85 % de la zone métropolitaine de Port-au-Prince est aujourd’hui contrôlée par des gangs criminels. Dans une ville où les autorités semblent s’être évaporées, la violence dicte sa loi, limite considérablement les déplacements, rétrécit l’horizon des possibles et empoisonne le quotidien de millions d’habitants.

Mackly-Ford Cenor
Par Mackly-Ford Cenor
17 juil. 2025 | Lecture : 3 min.

Les gangs étendent chaque jour leur emprise sur la ville, multiplient les attaques et sèment la terreur. La violence s’installe comme une normalité. Commissariats, sous-commissariats, universités, écoles, hôpitaux, centres-commerciaux, églises - autant de lieux censés incarner le service public ou la vie sociale - sont soit détruits, soit occupés par des hommes armés. Il ne reste presque plus aucun espace de loisir pour les enfants et les jeunes. Aucun l

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