En Haïti, les sirènes sont partout. Elles hurlent du matin au soir, transpercent les embouteillages, bousculent le quotidien du citoyen, imposent leur rythme. On pourrait croire à un pays en pleine urgence médicale, ou en état de mobilisation permanente. Mais non. Ce ne sont ni des ambulances, ni des véhicules de pompiers. Ce sont les cortèges officiels : ministres, juges, directeurs généraux, et parfois leurs cousins, amis ou chauffeurs personnels. Tous avancent à grande
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