Je descends la Route de Delmas, mes pensées fuyant le chaos qui me rattrape à chaque coin de rue. Le bruit incessant de la taxi-moto qui me ramène vers cette fille habitant la Faculté des Sciences Humaines. Une étudiante déplacée : nouveau mot que j’impose dans le vocabulaire de Port-au-Prince.
Il m’arrive, en traversant cette ville en taxi-moto, de m’accrocher à mon smartphone comme pour inviter la mort soudaine. On me répète qu’i
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