Le président de la République, Jovenel Moïse, sept (7) mois avant la fin de son mandat constitutionnel de cinq (5) ans, a été battu, humilié puis affreusement assassiné dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021 avec la complicité de certains oligarques corrompus alliés à des politiciens véreux, vicieux et violents. Cette alliance criminelle a montré clairement qu'aucun acte de déstabilisation nationale ne se réalise chez nous sans la participation active d'une bonne partie de la communauté internationale qui, en réalité, de manière consensuelle et unie, a déjà son compte à régler avec un certain passé d'Haïti comme peuple ayant consacré son énergie, sa culture, ses forces et toute son âme à s'affranchir de l'esclavage et de la colonisation. Bref, comme peuple fondateur de liberté et de nombreuses autres valeurs démocratiques fondamentales.

De nos jours, il s'agit donc pour cette communauté internationale de montrer au monde entier qu'Haïti est un État " failli ", définitivement incapable de se prendre en charge donc, incapable de penser son propre destin et de rêver de prospérité.

La preuve, c'est qu'au lendemain de l'assassinat de Jovenel Moïse, cette même communauté internationale a "honoré" ouvertement certains des bourreaux de Jovenel Moïse, et a tout fait, par ailleurs, pour installer un pouvoir politique de trois (3) ans qui n'avait apparemment nulle autre mission que de faire le maximum de diversions, voire perpétuer cette violence mortelle contre le président Jovenel Moïse, en terrorisant à travers un dispositif de gangs criminels, notamment, aux quatre (4) coins de l'aire métropolitaine, l'ensemble des populations qui l'avaient élu et soutenu depuis le 7 juillet 2017.

Il s'agissait par la suite de faire disparaître autant que possible, et ceci, concrètement, toutes les pistes du crime, en particulier la documentation judiciaire y relative. Mission accomplie : des greffiers ont été assassinés; des juges ont tergiversé ici et là; des tribunaux ont été systématiquement pillés, vandalisés, incendiés.

Des prisonniers sont libérés tandis que celles et ceux qui méritaient d'être jugés et d'être mis en prison circulent encore en toute liberté ici, en Haïti, ou, de préférence, à l'étranger.

Aucun procès n'a eu lieu entre-temps sur notre territoire.

Bien sûr, aucune condamnation non plus. Même pas un simulacre de justice jusqu'à la chute du pouvoir de Ariel Henry, Premier ministre post Jovenel Moïse, désigné à ce titre par le président et qui sera assassiné quarante-huit heures plus tard..

De fait, le pouvoir d'Ariel Henry a été un pouvoir incroyable qui, visiblement, a préféré le chaos à l'ordre social et à la justice. C'est un gouvernement qui s'est inscrit sans scrupule en droite ligne de la continuité du crime du 7 juillet 2021, tel qu'a posteriori on sent par exemple que le plan d'assassinat de Jovenel Moïse, le plan criminel global en soi, n'a pas eu vraiment l'opportunité de s'accomplir, de se finaliser à cette date, ni non plus après la date du 7 juillet. Les gangs criminels de toute l'aire métropolitaine et même de quelques villes de province n'ont fait que poursuivre, à leur manière, le sale boulot entamé par les assassins de Jovenel Moïse.

Le coup de grâce a été donné finalement quand les portes du Pénitencier national ont été éloquemment défoncées un soir afin de permettre à des prisonniers importants sanctionnés dans le cadre de ce dossier, grâce aux travaux de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), en juillet 2021, immédiatement après le crime, et légèrement avant le 20 juillet 2021, date d'installation d'Ariel Henry, de s'enfuir de la rue du Centre, et de se retrouver dans la nature.

Or, le président de la République, après avoir tâtonné trop longtemps, avait jugé bon quasiment en fin de règne, de s'offrir en holocauste, si l'on en juge ses décisions, ses propos, ses actions, ses projets et ses nombreuses réalisations politiques.

A l'occasion de ce 38e mois de commémoration de son assassinat, il est important de rendre hommage à la mémoire de Jovenel Moïse, sacrifié pour son peuple.

Pour que la justice élève notre nation

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