De la difficulté de vivre sous la menace des gangs

Accablante au cours des 6 dernières années, la crise multidimensionnelle haïtienne a pris des allures funestes en début de février 2024, avec l’entrée en scène officielle de ‘’Viv Ansanm’’, cette entité qui réunit les représentants des groupes armés ceinturant l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. Revendiquant leur droit de participation à la chose politique, ces derniers sont prêts à tout pour faire entendre leur voix et imposer leur loi. Et depuis, la zone métropolitaine de Port-au-Prince est embarquée dans un tourbillon de violences indescriptibles caractérisées par des incendies de bâtiments publics et privés, des déguerpissements forcés de familles, des actes de vandalisme d’entreprises privées et de bureaux publics, d’assassinats crapuleux et de kidnapping, etc.

Le Nouvelliste
22 avr. 2024 — Lecture : 6 min.
De la difficulté de vivre sous la menace des gangs

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L’école, l’université, l’administration publique en grande partie, les marchés publics, les commissariats de police, le secteur industriel notamment la sous-traitance, le transport international aérien et maritime sont paralysés depuis plus d’un mois et demi dans la capitale haïtienne. Cela à cause de la toute-puissance de « Viv Ansanm ». Face à la force de frappe de ces groupes armés fédérés, les autorités ha&i

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