Le 16 décembre dernier ramenait les 33 ans de démocratie en Haïti, ou mieux les trente-trois années de démocratie haïtienne. Cette date peut paraître comme son âge d’or ou celle de sa mort après une lente agonie. On peut aussi la percevoir comme l’aboutissement d’une expérience mort-née ou, pire encore, qui n’aurait jamais vu le jour. Ces allusions à la vie et à la mort sembleraient conférer une allure de tragédie &ag