Le Nouvelliste est avant tout un lieu de rencontres. Y collaborent de belles plumes. Compte tenu de la différence de générations, le lecteur que je suis n’a pas eu le privilège de les côtoyer toutes. Cependant, soit dans les livraisons quotidiennes on faisait connaissance avec Fortuné. L. Bogat « Le Dilemme américain», Lallier C. Phareau, Maurice P. Dellile, Dr René Piquion… (années 1970), soit en voyant déambuler dans la ville Gerson Alexis, Gérard Jolibois, Laurore St-Juste, Aubelain Joliœur. Puis devaient venir les brèves rencontres personnelles (pour cause) avec le patriarche Lucien Montas, drapé dans son impassibilité à son bureau, la lithographie «L’Attente» de Simil accrochée au mur. Après le 7 février 1986, je ne me souviens pas qu’un seul de mes textes à lui confiés ait moisi dans le tiroir de son bureau.