Port-au-Prince est aussi mon Omabarigore et demeure dans mes souvenirs la ville qu’elle fut jadis, un lieu mythique où s’enracinent mes rêves d’enfant et mes poèmes. Et non la ville-poubelle que les médias exposent avec une joie sadique sous son plus mauvais jour. Ville-détritus, ville de gangs et de tueurs, cloaque des Antilles, où les assassins kidnappent et tuent en plein midi. Ville kafkaïenne, à l’opposé de celle de mes songes et de Davertige :
« O mémoire ô mémoire redites-moi sa vie parmi les
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