Si les adversaires de Jovenel Moïse critiquaient sa démarche de réforme constitutionnelle, c’était sans doute dans l’espoir de pouvoir la concrétiser à sa place, au moment opportun, et non pour défendre les lois de la République. De fait, une fois le président assassiné, les nouveaux maîtres du pays ont choisi de continuer le projet de réforme illégale, en se justifiant du fait, qu’en dernière instance, c’est le peuple qu