J’aime les villes qui ne se fatiguent jamais. Les villes qui ont toujours leurs bras ouverts pour accueillir les visiteurs. Je suis arrivé jeudi soir au Cap-Haïtien, très tard. Je débarque avec deux livres dans mon petit sac gris et un poème dans ma poche. J’aime beaucoup cette ville, elle dort très tard. Elle est mouvementée. La nuit cap-haïtienne a beaucoup plus de vie aujourd’hui que la nuit port-au-princienne. La nuit de la capitale est devenue, au fil du temps, une nuit sombre, une nuit qui, dans sa rumeur, porte des cris, de
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