Mon âme est un désert. Une lueur nocturne
Éclaire à l’infini sa face taciturne.
Pas un son, pas un bruit, pas une haleine, pas
Un bruit dans le chemin vague où s’usent mes pas.
Goutte à goutte, le ciel a tari sa vieille urne
Pour la terre altérée et marâtre, Saturne
Dévorant ses enfants mort-nés. Tout seul, hélas !
Je vis pour contempler l’universel trépas.
Je vais, ayant le cœur usé d’un centenaire.
Ma vie en ces lieux morts plus qu’un site lunaire,
C’est l’i
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