« Vous savez pourquoi nous sommes ici ? », demande en espagnol Luis Moreno, le numéro deux de l’ambassade des États-Unis en Haïti.
« Oui, bien sûr », lui répond Jean-Bertrand Aristide.
Cet échange verbal a lieu à l’aube du 29 février 2004, quand le diplomate américain et six agents spéciaux du service de protection diplomatique chargés de sa sécurité s’introduisent dans la résidence privée d’Aristide, à Tabarre.
À partir de là, au moins deux versions des faits s’opposent : les Éta
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