« Nous. Je ne sais plus trop bien ce que cela veut dire. J’ai depuis longtemps empaqueté les mots comme on fait un bouquet et je les tends à une ombre, qui pourrait être toi ou moi. Nous, on a toujours dit la vie ainsi, à deux. Souvent, je prends ton nom, ton âme et tes silences, puis je pars affronter le monde à ta place. Le monde, c’est cette ville avec son lot d’horreurs. Madame Antonio n’aime pas quand je parle ainsi, quand je réduis les choses à moi-même. Elle, elle parle de monde, avec la certitude que chaque être humain est un
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