Six chanteuses et femmes libres qui donnent le ton

Ces dernières années en Haïti, il n’y a pas plus femme que les chanteuses. Sans brandir l’étendard féministe ni revendiquer une appartenance à un groupe ou un autre, leur façon de vivre en toute liberté marque profondément les temps que nous vivons. Le Nouvelliste et Ticket ont décidé de rendre hommage à celles qui nous divertissent, nous bercent et nous font fantasmer en offrant au public un savant dosage de talent, de liberté et de sensualité. Elles sont au-devant de la scène sans rien renier de leur féminité et sans cacher les problèmes qu’elles confrontent dans la société et dans un secteur dominé par les hommes. Revanche, rébellion, résilience, pouvoir de décider par elles-mêmes, nos grandes dames de la musique assument leur choix et les conséquences. En ce 8 mars, en Haïti, les chanteuses donnent le ton. Certaines en parlent à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Sindy Ducrépin
08 mars 2022 — Lecture : 12 min.

L’une après l’autre, des chanteuses se sont imposées dans un secteur réservé aux hommes : la musique populaire dansante haïtienne et cela les propulse au-devant de la scène dans un pays où la musique est la plus populaire des distractions.

S’il y a eu dans le temps les Toto Bisainthe, Carole Demesmin, Yole Dérose, Ti Corn ou Emeline Michel qui ont tracé leur chemin micro en main, de nos jours, non seulement une nouvelle génération de chanteuses chantent seules sur scène mais elles ont imposé au fil des succès leur présence d

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