Donaldo Jean, un activiste silencieux

Il est de ces jeunes dont la marque de fabrique est de rester derrière les rideaux, de faire toujours le sale boulot, d’offrir allègrement le prix de leurs efforts aux « vivan ». Ces derniers développent l’art de vivre dans les coulisses. Voilà le type de leadership qu’incarne ce Port-au-Princien dont l’âme vit à Petit-Goâve. Celui qui accompagne depuis son adolescence l’ensemble des activités culturelles dans la ville de Faustin Soulouque décide de briser la glace en se confiant à la rédaction du Nouvelliste. Son parcours est riche, mais  ses dires sont mesurés et prudents.

Jenny Williamson Casimir
22 nov. 2021 — Lecture : 4 min.
Donaldo Jean, un activiste silencieux

Donaldo Jean

1,85 mètre, replet, timide, l’homme au visage d’adolescent qui s’est confié à la section Culture du journal Le Nouvelliste, s’est prêté à un jeu étranger à son tempérament de laconique. « Je suis toujours vu par mes amis et collaborateurs comme un leader. Certains d’entre eux disent sentir en moi cette vibration. Je m’efforce toujours d’inspirer les jeunes âgés de 16 à 30 ans dans mes actions quotidiennes », se félicite le jeune Jean, se souvenant avoir embrassé cette vocation dès la classe de rhéto au collège Notre-Dame de

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