Deux écoles nationales fonctionnent au gré des hommes armés au bas de la ville

Oubliées au bas de la ville, les écoles nationales République du Venezuela et Tertullien Guilbaud vivent une année académique perturbée par les affrontements entre des hommes lourdement armés à Bel-Air. L'apprentissage est devenu une activité sporadique pour ces enfants qui, parfois, passent plusieurs jours loin du pain de l'instruction.

Michelson Césaire
Par Michelson Césaire
19 nov. 2021 | Lecture : 4 min.

Mardi 16 novembre, il vient de sonner 12 heures à la rue du Peuple. La cour des écoles nationales République du Venezuela et Tertullien Guilbaud est déjà vidée des écoliers, enseignants et dirigeants. Le marché informel entourant les deux écoles nationales est moins dense. Pas de vacarme des petits marchands éparpillés ici et là entre la rue du Peuple et celle du Docteur Aubry. C’est le silence radio dans ces artères au bas de la ville logeant ces écoles publiques. À cet endroit, il ne faut pas trop se faire remarquer, inséc

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