Nos facultés de médecine fabriquent plus de politiciens que de médecins. Ariel Henry, à l’automne de sa vie, confirme ce constat. Après avoir excellé dans le domaine de la neurochirurgie, il a opté, poussé par le démon de l’ambition, d’entrer dans l’arène politique, plongeant ses patients dans la désolation et le pays dans la détresse. Il est sans doute un homme doté de grandes qualités de cœur, mais lorsque ces qualités ne sont pas secondées par une grande élévation de vue et un sens de l’Etat, elles deviennent, dans les temps c