Jovenel Moïse a été livré par ses responsables de sa sécurité, affirme le RNDDH

Le Réseau national de défense de droits humains (RNDDH), dans un rapport de 28 pages publié en date du vendredi 20 août, a présenté les conclusions de ses investigations sur l’assassinat tragique du président Jovenel Moïse en sa résidence à Pèlerin 5, le 7 juillet dernier. En plus des révélations sur les conversations téléphoniques entre Ariel Henry et Joseph Félix Badio impliqué dans la planification et la coordination de l'assassinat, ce rapport cherche à démontrer le rôle des responsables de la sécurité du chef de l’État dans l’exécution de ce plan macabre visant à l’éliminer. La trahison a même un prix : 100 000 dollars américains pour soudoyer les agents assurant la sécurité du président.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
23 août 2021 | Lecture : 2 min.

Après plus d’un mois d’enquête, le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) dit parvenir à la conclusion, qu’en dépit du niveau d’élaboration poussée de planification et la coordination de la mission visant l'arrestation puis à l'assassinat du président de la République, l’exécution serait incertaine sans un appui total de ceux qui étaient préposés à assurer la sécurité du chef de l'État.  Dès les premiers coups de feu, Jovenel Moïse a commencé à passer des appels. Le directeur général a.i. de la Police national

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