23 juillet 2021. Il est presque 7 heures du matin. Les rues du Cap-Haïtien sont quasiment vides. Quelques rares motocyclettes serpentent, évitent ici et là les restes de barricades de pneus enflammés érigées la veille pour empêcher « les gens de Port-au-Prince », les « chefs » d’assister aux « funérailles de Jovenel Moïse », le 58e président d’Haïti, assassiné chez lui dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021.
La police, sur le qui-vive, a intensifié sa présence. À l’est de la ville, après
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