J’avais publié quelques articles au Nouvelliste, dont le premier sur Le Ficus, un court roman de Rassoul Labuchin. Le critique Ghislain Gouraige, croisé à la sortie de l’église du Sacré-cœur, me félicita, ce qui me fit une petite renommée. J’apportais plus tard quelques portraits de peintres écrits sur le vif, la plupart du temps dans leur atelier, à Lucien Montas, qui dirigeait Le Nouvelliste. Des articles qu’il acceptait avec un fin sourire tout en gardant fiché au coin de la bouche son éternel cigare. Quelque temps après,