La justice observe une pause

Le tribunal de première instance de Port-au-Prince fonctionne comme en temps de vacances. À deux mois des vacances judiciaires, les chambres civiles sont à l’arrêt, les assises n’ont jamais débuté pour l’année, les questions civiles ordinaires ne sont plus entendues, les magistrats se présentent quand ils le veulent. Du moins, quand les gangs armés ne les congédient pas.

Caleb Lefèvre
Par Caleb Lefèvre
27 mai 2021 | Lecture : 2 min.

« C’est une situation catastrophique ». C’est en ces termes que l’avocat Robinson Pierre-Louis, secrétaire général du conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, décrit l’administration de la justice, alors qu’il était au palais de justice de ce ressort. En ces lieux, défend-on la veuve et  l’orphelin ? « La cause se plaide ». Pour corroborer ses déductions, Me Pierre-Louis fait remarquer que cela fait plus d’un mois depuis que les juges ont cessé la grève. Celle pour exiger le respect de la Constitution.

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