Monsieur le modérateur, vous voudrez bien me pardonner cette parenthèse muette, ce mur de silence venu s’interposer entre nous. Vous me demandez de parler, alors que je crois entendre encore, monter du plus profond de moi-même, cette voix claire, engagée, de l’ami dont on nous prive, du confrère qu’on nous ravit, du Bâtonnier qu’on nous arrache, du fraternel adversaire intellectuel qu’on nous enlève. Comment en effet, ne pas sentir le poids de cette absence ? Comment ne pas s’émouvoir de cette béance, de cette vacance terrestre e
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.
Pas encore de compte ? Inscrivez-vous