« Il est trop facile d’indexer les artistes quand l’Etat n’est pas en mesure d’assumer ses responsabilités », dit BIC

Depuis quelque temps, certains artistes haïtiens, tant sur les réseaux sociaux que dans des médias traditionnels, font l’objet d’un ensemble de critiques fustigeant « leur connivence » avec des groupes armés, notamment parce qu’ils choisissent de participer à des spectacles à l’invitation de ces derniers. Mais pour le chanteur populaire Roosevelt Saillant, dit « BIC Tizon Dife », il est trop facile d’indexer les artistes quand l’Etat n’est pas en mesure d’assumer ses responsabilités. Pour lui, eu égard à la réalité du pays, refuser de jouer pour un bandit qui vous le demande directement, c’est déclarer la guerre à celui-ci.

Worlgenson Noël
Par Worlgenson Noël
08 mars 2021 | Lecture : 3 min.

On se souvient du chanteur vedette de Nu look, Arly Larivière, qui a été vertement critiqué par des animateurs de radio, des internautes pour avoir accepté de participer à un concert dans un quartier populaire à l’invitation d’un chef de gang recherché par la police. En fin de semaine, plusieurs rappeurs populaires haïtiens ont fait circuler des courtes vidéos promotionnelles annonçant la réalisation d’un spectacle à Village-de-Dieu, totalement contrôlé par des bandits armés. Ils ont été également sévèrement critiqués par de

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