Grève contre l’insécurité et le kidnapping

Succès des deux journées de grève contre l’insécurité dans les grandes villes du pays

Lancé à l’initiative des organisations syndicales du secteur des transports en commun, de l’éducation et de la sous-traitance contre l’insécurité et la multiplication des cas de kidnapping notamment dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, l’appel à la grève a largement été respecté. Dans la capitale et dans les villes de province, les transports en commun, les écoles et les entreprises de services sont restés au point mort. Les organisations syndicales n’ont pas caché leur satisfaction même si elles disent attendre de l’État des actions urgentes pour endiguer l’insécurité.

Ricardo Lambert
03 févr. 2021 — Lecture : 3 min.

Le mot de grève générale pour les lundi et mardi est l’ultime réaction de la société contre l’insécurité et la criminalité perpétrée par les gangs un peu partout dans le pays. Le ras-le-bol contre cette violence aveugle marquée par la multiplication des cas d’enlèvement où les victimes sont libérées régulièrement contre de fortes rançons a bénéficié de l’adhésion de la majorité de la population à cette grève générale.  

Les écoles ont gardé leurs portes fermées, dans la capitale et ses environs, le lundi 1er février, à

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