Nous lisons, sur le visage des citoyennes et citoyens du pays, une grande peur, brodée d’angoisse, de confusion, d’inquiétudes, d’incertitudes. La peur bleue qu’inspire ce défilé des chefs de gangs armés, manifestant ironiquement — comme des justiciers, des messies — dans les rues de la capitale contre le fléau du kidnapping. La peur de revivre les jours sombres, terribles du ‘‘peyi lòk’’ avec son cortège de frustrations, de doutes du lendemain, de privations des droits les plus élémentaires. La peur de voir, hypothéquée, une autre an
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