Il est 15 heures 16 minutes. Un groupuscule d’écoliers exerce une résistance contre les forces de l’ordre. À tout prix, ils veulent se diriger à Port-au-Prince pour demander au pouvoir central de démissionner ou de mater le kidnapping. Leurs tentatives sont vaines. À chaque fois, ils ont été contraints de courir à grandes enjambées pour éviter de tomber en syncope. « Ce sont des agents au service de Jovenel Moïse », a martelé un lycéen, essoufflé. Timidement, ils rentrent un par un chez eux en promettant de re
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