Insécurité et manque d’infrastructures, les cauchemars des personnes vivant dans les camps et les sites de relocalisation

50 000 personnes vivent dans ce qui reste des nombreux camps d’hébergement qui se sont spontanément créés après le violent séisme du 12 janvier 2010 et des sites de relocalisation dans le pays. 11 ans après, l’organisation de défense de droits humains RNDDH estime que ces gens « pataugent continuellement dans la misère, dans l’insalubrité » et sont confrontés à une insécurité chronique.  

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
13 janv. 2021 | Lecture : 3 min.

Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), dans un communiqué publié à l’occasion de la commémoration du séisme du 12 janvier 2010, a fait savoir que pas moins de 50 000 personnes sont éparpillées dans 26 camps d’hébergement et sites de relocalisation, notamment à Delmas, Léogâne, Pétion-ville et Port-au-Prince. Vivant dans « la négation de leurs droits fondamentaux », ils font continuellement face à « l’insécurité en raison des attaques armées qu’ils subissent d’individus qui tentent de les expulser 

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