Quand les violences sexuelles restent impunies

« Alantran, 6 pyès, restavèk, kadejak ». Les violences sexuelles à l’égard des femmes et des filles portent des noms en Haïti. Elles y sont même tolérées. Si les survivantes des violences basées sur le genre sont souvent stigmatisées, les dossiers, notamment de celles qui portent plainte, finissent parfois dans les tiroirs. La justice les oublie tout bonnement et le cycle recommence.

Caleb Lefèvre
Par Caleb Lefèvre
08 janv. 2021 | Lecture : 3 min.

Il n'est un secret pour personne que les femmes et les filles violentées peinent souvent à trouver justice et réparation en Haïti. Le rapport 2020 sur l'état de la poulation mondiale révèle que 10% des adolescentes âgées de 15 à 19 ans sont déjà enceintes ou mères et que 12% des femmes et des filles haïtiennes âgées entre 15 et 49 ans sont victimes de violence sexuelle. D'entre elles, 76 % n'ont jamais bénéficié d'une assistance. D'octobre 2019 à septembre 2020, seulement 1 960 femmes ont cherché de l'aide pour les violences.

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