Mécanicien de profession, Sonel, 40 ans, s’apprête à sauter dans un vieil autobus pour rentrer chez lui, à Canaan, au nord de Port-au-Prince. Il passe entre 2 et 3 heures pour un trajet de 20 minutes en temps normal. « A cause de Canaan, d’Onaville et des nouvelles agglomérations, la circulation devient de plus en plus dense quotidiennement. Il y a constamment d’embouteillages sur la route », indique Sonel, grand gabarit, qui habite depuis sept ans Canaan avec sa femme et ses deux enfants en bas-âge. Après une quinzaine d’années dans
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