Affaire Dorval, le signal n’est pas rassurant

Ce mercredi 28 octobre 2020 marque deux mois depuis l’assassinat du bâtonnier de Port-au-Prince, Me Monferrier Dorval, exécuté dans la nuit du 28 août 2020 en rentrant chez lui. Pour marquer cette date et réclamer justice pour l’illustre avocat, quelques dizaines d’avocats se sont rassemblés mercredi matin entre le Palais national et la Cour de cassation. Dans le cadre de ce dossier, le pouvoir judiciaire semble agir de main morte. Les avocats disent attendre un signal de l’exécutif quant à la demande d’une commission d’enquête internationale.

Par Caleb Lefèvre
Par Caleb Lefèvre
28 octobre 2020 | Temps de lecture : 3 min

Mercredi matin, quelques dizaines d’avocats ont manifesté devant les locaux du Palais national et de la Cour de cassation. En cette journée consacrée « Jour bâtonnier Dorval », les avocats voulaient aussi protester contre les actes de sabotage dans le cadre de l’instruction du dossier. Pancartes en main, les avocats, vêtus de leur toge noire, ont renouvelé leur demande auprès des acteurs concernés. Le choix de ce parterre n’est pas anodin. Il vise à délivrer le message simultanément au pouvoir exécutif et à l’organe suprême

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