Taux de change : la vérité des prix…

Hier ils gardaient précieusement leurs dollars, aujourd'hui ils veulent s'en débarrasser. Au cours de la dépréciation accélérée de la gourde, certains magasins boudaient la gourde. Des acteurs de l’immobilier et d’autres secteurs se frottaient les mains. Aujourd’hui, l’effet inverse se produit. Des magasins refusent catégoriquement le dollar, fixent le prix de leurs produits en gourdes, avec leur propre taux.

Valéry Daudier
Par Valéry Daudier
01 oct. 2020 | Lecture : 3 min.

Jacques gère deux immeubles de quatre appartements à Delmas. Ses locataires payent en gourdes depuis plusieurs années. Avec la  dépréciation accélérée de la gourde, Jacques a annoncé à ces derniers qu’il ne comptait pas renouveler le loyer, qu’il avait des travaux de réparation à faire dans tous les immeubles. En 2010, les 150 000 gourdes que Jacques touchait d’une locataire valaient environ 3 000 dollars américains. À 124 gourdes pour un dollar, les mêmes 150 000 gourdes valaient 1 210 dollars. C’est la raison pour laquelle le géran

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