Temps précaires

Nous avons les mains vides face à nos morts, comme des croyants qui auraient oublié le sens et l’utilité de l’offrande.

Emmelie Prophète
Par Emmelie Prophète
01 sept. 2020 | Lecture : 3 min.

Nous avons les mains vides face à nos morts, comme des croyants qui auraient oublié le sens et l’utilité de l’offrande. Les regrets et les excuses ne sont pas toujours des sentiments qui font du bien ; ils ne réparent rien. Surtout pas la mort.

Ce n’était qu’un mauvais temps, un épisode comme nous en connaitrons plein encore dans nos vies d’insulaires, vulnérables aux menaces multiples, qui construisent le pire dans nos façons d’habiter l’espace, de croire que nos actes n’ont ni effets ni conséquences sur notre avenir p

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