RDNP/Éditorial du vendredi 27 aout 2020

Nos yeux pour pleurer…

Il ne nous reste que nos yeux pour pleurer des compatriotes emportés par les vagues de la mer ou les rivières en crue, à divers moments de la vie et à l’occasion de chaque saison cyclonique.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
27 août 2020 | Lecture : 4 min.

Il ne nous reste que nos yeux pour pleurer des compatriotes emportés par les vagues de la mer ou les rivières en crue, à divers moments de la vie et à l’occasion de chaque saison cyclonique. Comme s’il s’agissait d’une grande fatalité survenue après que le désespoir a poussé des frères et sœurs de catégories sociales défavorisées à affronter des océans, en quête de terres plus clémentes. Comme s’il s’agissait d’une malédiction résultant du choix qu’on a fait de vivre dans ce pays, devenu très vulnérable face à toutes sortes de calamité ,c

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