Justice/Instabilité

Les crises poussent les avocats au chômage

Peyi lòk, coronavirus, grève des juges, arrêt de travail des greffiers et des commis parquets : les avocats sont poussés au chômage. Depuis plus de deux ans, les différentes crises affectant le fonctionnement du système judiciaire haïtien restreignent subséquemment le droit à l’exercice professionnel. À Port-au-Prince, le banditisme est l’autre cause de l’insécurité financière des avocats. En guise de solution, certains plaident pour la délocalisation du palais de justice.

Caleb Lefèvre
Par Caleb Lefèvre
21 août 2020 | Lecture : 3 min.

Les avocats pâtissent des répercussions de l’instabilité politique du pays. Depuis plus de deux ans, à Port-au-Prince notamment, l’accès à la justice est hypothéqué car le tribunal de première instance de ce ressort ne peut se défaire des bandits armés qui contrôlent le boulevard Harry Truman. À cela s’ajoutent les crises socioéconomiques qui affaiblissent les institutions régaliennes de l’État depuis juillet 2018.

« Nous sommes au chômage forcé depuis deux ans », a déploré Me Mario Delcy, avocat et président de l

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