Quand l’âme du poète est agitée, sa langue devient l’épicentre d’un séisme émotionnel. Le silence tremble. Des souvenirs et des nostalgies se répliquent. Les larmes dorment à la belle étoile. Ainsi dans « Par la fissure de mes mots » d’Evelyne Trouillot, chaque poème constitue une tente pour abriter l’espoir de son île, mère de tous les Haïtiens.
En voici deux poèmes (Secousses et Lettre à ma ville) qui nous prennent au cœur.
Secousses
La terre a