Certains ont pris le risque de dire tout haut en 2010 que le tremblement de terre était une chance pour Haïti, une occasion de recommencer à partir de zéro. Leur désir de changement, d’une redéfinition de l’Etat, était légitime, sauf que le tremblement de terre n’avait pas détruit la vampirisation mutuelle qui existe depuis toujours et avait contribué à amener des vautours venus de partout gonfler les rangs des prédateurs locaux. Nous avons entendu des chiffres faramineux destinés à la reconstruction, mais de reconstruction il
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