Ses activités professionnelles interrompues depuis l’annonce des premiers cas de coronavirus enregistrés dans le pays le 19 mars, Juliette décide de quitter Port-au-Prince avec ses enfants pour se « mettre à l’abri » dans un coin reculé du département du Sud. « Il y a beaucoup moins de contacts humains à la campagne qu’à Port-au-Prince qui grouille de monde », soutient la jeune femme d’une trentaine d’années.
Entre nids-de-poule et égouts à ciel ouvert dissimulés sous des eaux boueuses, de la première à l