C’est peu dire que le désastre du séisme a pris de court en 2010 les dirigeants politiques comme les partenaires de la coopération internationale. Dès lors, le marasme étant spectaculaire aux yeux de tous, nombreux ont été – je ne parle pas des charognards de la charity-business – ceux qui ont cherché à réfléchir sur les conséquences durables de cette calamité nationale et à imaginer des propositions de reconstruction. Dans ce cadre, les analystes ont majoritairement privilégié une lecture institutionnelle. Ainsi, la gestion calamiteuse –