Les transports en commun ne peuvent pas se désengorger sans un accompagnement de l’État

En dépit des consignes émises par les autorités pour limiter la propagation du coronavirus, notamment la distanciation sociale, les transports en commun continuent de fonctionner comme à l’ordinaire. Les syndicats de chauffeurs croient que sans un accompagnement de l’État, cette mesure ne pourra pas être mise en œuvre. Toutefois, si les cas de contamination augmentent, ils prévoient un arrêt total des transports en commun.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
25 mars 2020 | Lecture : 2 min.

L’entassement dans le transport en commun est relayé et critiqué par plus d’un depuis la découverte des deux cas d’infection au coronavirus qui ont conduit à l’adoption d’un arrêté présidentiel sur des mesures dont l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes et le respect de la distance sociale d’au moins 1m50. Plusieurs chauffeurs de bus et de tap-tap dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ont confié au journal qu’ils négligent sciemment certaines mesures pour éviter un manque à gagner. Sans un accom

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