Policiers impliqués, passivité de la PNH, torpeur de la justice, l’ONU publie son rapport sur le massacre de Bel-Air

Au moins trois morts, dont un chef de gang, et six blessés, dont cinq par balle, y compris une mineure, environ 30 résidences et 11 voitures incendiées… Tel est le bilan des actes de violation et abus des droits de l’homme perpétrés lors des attaques du 4 au 6 novembre 2019 dans le quartier de Bel-Air, documenté dans un rapport des Nations unies, accablant pour les autorités policières et judiciaires haïtiennes, publié le mardi 18 février 2020.

Patrick Saint-Pré
Par Patrick Saint-Pré
18 févr. 2020 | Lecture : 4 min.

Élaboré conjointement par le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), le rapport présente les informations recueillies par le Service des droits de l’homme (SDH) sur les attaques des 4, 5 et 6 novembre 2019 dans le quartier de Bel-Air, à Port-au-Prince.

Dans le cadre des manifestations de l’automne 2019, de nombreuses barricades ont été érigées dans ce quartier affilié à l’opposition au président Jovenel Moïse et au Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK)

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