Port-au-Prince, mon désamour

J’ai toujours aimé ce pays comme j’ai appris à aimer les sombres couleurs et les tendres odeurs qui émanent des pages d’un livre.

Dieulermesson Petit-Frère,
Par Dieulermesson Petit-Frère,
07 févr. 2020 | Lecture : 4 min.

J’ai toujours aimé ce pays comme j’ai appris à aimer les sombres couleurs et les tendres odeurs qui émanent des pages d’un livre. Je ne sais pas trop pourquoi. Malgré le temps, malgré les intempéries de la vie, j’ai appris à l’aimer. Parfois malgré moi. D’un amour si lourd pour mes épaules que de temps en temps il m’arrive de flancher, de douter de sa raison d’être. Voilà déjà quelques années depuis que je me questionne sur le sens et le bien-fondé de cet amour qui devient un fardeau. Pourtant je continue à aimer les livres jusqu’à les pr

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