INSÉCURITÉ - REPRISE DES ACTIVITÉS DES CLASSES

Les armes privent les élèves de l'instruction à Martissant

La recrudescence des cas de violence dans les zones de Martissant, de Bolosse et du Bicentenaire a entraîné la fermeture des écoles deux semaines après la réouverture des classes. Enseignants et élèves préfèrent se terrer chez eux et ainsi éviter une balle perdue quand des bandits sans foi ni loi s'affrontent.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
22 janv. 2020 | Lecture : 2 min.

L'école nationale Hermann Héraux (4e avenue Bolosse), située à la délimitation des territoires de Grand-Ravine et Baz Pilat, est l'établissement le plus mal barré. Le toit de l'école est régulièrement utilisé comme position stratégique par les hommes armés. Les trous laissés par les projectiles dans la barrière de l'école témoignent de la violence des affrontements. L'école, qui n'a fonctionné que durant quatre mois au cours de l'année scolaire écoulée, ne peut toujours pas rouvrir ses portes. Les tentatives de reprise&

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