Des écoles exposées à la violence dans les quartiers défavorisés

Les affrontements entre groupes armés à La Saline, Martissant et au Bicentenaire ont provoqué la paralysie quasi-totale des activités dans ces zones. Après une année scolaire 2018-2019 en dents de scie, certaines écoles publiques n’arrivent pas encore à accueillir leurs élèves. D’autres essaient d’amorcer la reprise des classes ailleurs pour sauver ce qui reste de cette année académique. Les responsables de ces écoles demandent aux autorités de pacifier ces quartiers en vue de la poursuite des activités scolaires dans de meilleures conditions.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
08 janv. 2020 | Lecture : 2 min.

Ne se préoccuper que de la formation, étant dans une salle, est un luxe que des élèves qui vivent dans les quartiers défavorisés contrôlés par les gangs ne peuvent pas se permettre. Leur quotidien est fait de violences et de peur. Les élèves des écoles nationales Hermann Héraux (4e avenue) et République du Pérou (Martissant 1), ceux des lycées de La Saline et Jacques Roumain de "Gran-Ravin" sont constamment privés de jours de classe quand les groupes armés s’entredéchirent dans l’indifférence des autorités. Le plus souvent, ces écoles son

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