Des bandits veulent changer de métier et attendent un geste de l'État

À l'approche des fêtes de fin d’année, la zone métropolitaine, sur le plan sécuritaire, connait une période de tranquillité. Certains gangs armés longtemps opposés sont en pourparlers avec des médiateurs pour arriver à déposer les armes. Parmi les obstacles, une amélioration des conditions de vie dans les quartiers défavorisés et la création d’écoles professionnelles pour que les jeunes aient une alternative face aux gangs.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
20 déc. 2019 | Lecture : 3 min.

Vu les récents évènements, la pauvreté et la prolifération des gangs armés forment un binôme presque parfait. La police pourra multiplier les interventions, mais si les réels problèmes de misère, d’absence de services de base ne sont pas abordés par des politiques publiques efficaces, la solution peut rester à mille lieues d'autres lieux.  D’ailleurs, les décennies d’échecs de la prise en charge de l’État haïtien de ces quartiers précaires ont considérablement renforcé l’emprise des bandits.  

Le sénateur Jean Renel Sé

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