Henri Piquion
Plusieurs fois au cours de la dernière crise qui dure malheureusement jusqu’à aujourd’hui, des compatriotes, se croyant à tort impuissants, se sont écriés : « Yo mèt fè sa yo vle, Ayiti p ap mouri. » Ils affichent tristement leur optimisme de façade. Ayiti p ap mouri, car c’est ce qu’avait décidé le destin.
Pour certains, avant longtemps, le Blanc va débarquer et, contrairement à 1915, l’occupation à venir sera progressiste, respectueuse de nos valeurs, de nos symboles et