L'instrumentalisation politique des groupes armés inquiète

La Fondasyon Je Klere (FJKL) a publié une enquête qui retrace le fil des événements qui se sont déroulés dans la zone du Bel-Air et de ses quartiers avoisinants du 4 au 6 novembre derniers. L'organisation de droits humains, qui dit s’inquiéter de l’instrumentalisation politique des groupes armés, dresse un bilan de quatre morts, 35 maisons et 21 véhicules incendiés entre autres. Ces événements, selon elle, témoignent de la fragilité de la situation sécuritaire du pays et de l’incapacité des pouvoirs publics à maintenir l’unité du territoire national.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
02 déc. 2019 | Lecture : 3 min.

« Les événements du Bel-Air sont le résultat du climat d’intolérance qui caractérise la lutte politique actuelle. Des groupes armés proches du pouvoir sont à la base de ces douloureux événements. Opposés par la force à l’opération peyi lòk et vraisemblablement monnayés par le pouvoir, ils ont tenté d’enlever des barricades mises en place par des protestataires proches de l’opposition. C’est ce qui a donné lieu au conflit », explique la FJKL dans son rapport. Sans détour, l'organisme avance comme mobile pour ces événements malheureux

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