Haïti, où des actes de banditisme prennent chaque semaine de l’importance, est désormais livré totalement à lui-même. Le président Jovenel Moïse vit sous le dictat de l’ambassadrice des États-Unis, Michèle Sison. Il est impuissant face à la présente situation chaotique ; les mouvements de protestation réclamant son départ paralysent le pays. Le président a fait savoir publiquement sur les ondes de la radio Métropole qu’il n’est pas seul [1]. Tout le monde comprend qu’en faisant une telle déclaration, il compte sur l’appui incondi