La reprise des activités scolaires dans l’impasse : l’État est pointé du doigt

On ne compte plus les jours depuis que les élèves sont forcés de rester chez eux. Malgré l’appel de l’UNICEF, de l’UNESCO et de plusieurs acteurs du secteur éducatif au respect du droit à l’éducation des enfants, les portes des établissements scolaires sont restées fermées. Certaines organisations de défense de droits humains font de l’État le seul et unique responsable de cette situation et par conséquent, le seul apte à garantir un climat de confiance pour que les élèves retournent en classe.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
26 nov. 2019 | Lecture : 2 min.

S’il est un point qui fait l’unanimité, c’est que les écoles ne demandent pas aux élèves de regagner leurs classes et les parents ne décident pas non plus de les y emmener. En absence de déclaration publique en faveur du respect du droit à l’éducation des enfants, des organismes de défense des droits humains désignent le pouvoir en place, par son incapacité à gérer le pays et garantir un climat de sécurité dans les rues, comme seul responsable.

Pour la Commission épiscopale Justice et Paix (C-JILAP), la situation i

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