Éditorial du vendredi 22 novembre 2019

Refaire les mentalités

Du jour au lendemain, peut-on espérer d’un criminel ou d’un bandit qu’il décide de réintégrer ou de s’insérer dans la société, de mener une vie normale et régulière, de contenir sa soif d’horreur, de sang, de renoncer à la violence, par simple miracle? Peut-on espérer d’un contrebandier, traversé par un gentil remords de conscience, qu’il décide de payer régulièrement taxes et impôts, de ne plus corrompe agents douaniers ou fiscaux, de devenir citoyen exemplaire? Peut-on espérer d’un homme politique, habitué aux pires combines et compromissions, au détour d’un acte de foi démocratique, qu’il décide de s’abstenir de recourir aux fraudes et violences pour conquérir le pouvoir ? Peut-on espérer d’une victime séculaire, sur simple motif de son éternel silence, qu’il décide, à Noël ou à Pâques, d’embrasser son bourreau sans l’étrangler, de ne plus penser à se venger ou de ne pas nourrir le temps d’être bourreau, à son tour.

Du jour au lendemain, peut-on espérer d’un criminel ou d’un bandit qu’il décide de réintégrer ou de s’insérer dans la société, de mener une vie normale et régulière, de contenir sa soif d’horreur, de sang, de renoncer à la violence, par simple miracle? Peut-on espérer d’un contrebandier, traversé par un gentil remords de conscience, qu’il décide de payer régulièrement taxes et impôts, de ne plus corrompe agents douaniers ou fiscaux, de devenir citoyen exemplaire? Peut-on espérer d’un homme politique, habitué aux pires combines et compromiss

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